2. Chap. i, 15b-ii, 10 : Confession des péchés. — Confusion pour le péché (i, 15b-18). Perpétuité de ce péché (i, 19, 20) ; obstination (i, 21, 22). Accomplissement des promesses de châtiment (ii, 1-3) ; humiliation (ii, 4 5). Pas de prière pour toucher Dieu (ii, 6-10).
3. Chap. ii, 11 — iii, 8 : Prière en vue de la délivrance. — Que la colère du Dieu tout-puissant, se détourne de son peuple (ii, 11-13) ! Il v va de son honneur même (ii, 14-18). Sans doute il n’a fait qu’exécuter ses menaces (ii, 19-23), en frappant son peuple (ii, 24-26). Mais il a aussi prévu que, sur la terre d’exil, son peuple reviendrait à lui (n, 27-33) et obtiendrait grâce (ii, 34, 35). En fait Israël revient vers son Dieu : que celui-ci s’en souvienne (iii, 1-8) !
1. Chap. iii, 9 — iv, 4 : Qu’Israël cherche son salut dans le culte de la sagesse ! — Israël a été châtié pour avoir abandonné la sagesse, et il la lui faut retrouver (iii, 9-14). Ni les puissants, ni les riches des générations successives (ii, 15-21), ni les peuples les plus réputés pour leur intelligence (iii, 22, 23), ni les géants du passé (iii, 24-28), ni personne n’a pu atteindre la sagesse (iii, 29-31). Dieu seul l’a trouvée (iii, (32-36), il l’a donnée à Israël dans la Loi (iii, 37 — iv, 1). Qu’Israël comprenne son privilège (iv, 2-4) !
2. Chap. iv, 5-29 : Jérusalem exhorte et console ses enfants. — Introduction : le prophète rappelle le châtiment du peuple, (iv, 5-9a). Que les voisins ne se réjouissent pas du malheur qui a frappé Jérusalem en ses enfants coupables (iv, 9b-16) ! Confiante en sa prière et en celle de ses fils (iv, 17-21), elle attend leur délivrance (iv, 22-24). Le temps de la pleine revanche est proche (iv, 25-29).4:5
Dans ce prélude, c’est le prophète qui parle, annonçant le discours que Jérusalem personnifiée va tenir elle-même. Dans les vers. 9-16, elle s’adresse à ses voisins, leur parlant de ses fils. Dans les vers. 17-29, c’est à ces derniers qu’elle s’adresse.
Titre (vi, 1). Au spectacle de l’idolâtrie païenne, les exilés devront renouveler leur foi en Yahweh (vi, 2-6). Contraste entre le luxe avec lequel on sculpte ces dieux et on les pare, et leur impuissance à se conserver et à se protéger (vi, 7-22), à se mouvoir et à se nourrir (vi. 23-28). Inefficacité de leur culte impur (vi, 29-39) et indécent (vi, 40-44). Leur impuissance à se dérober à la calamité (vi, 45-51), à l’incendie, aux voleurs (vi, 53-57). Aussi tout leur est préférable (vi, 58-68). Conclusions (vi, 69-72).