6.
Chap, iv, 20 — v, 23 : Le jugement final. — Terreur des impies et confiance des justes (iv, 20 ; v, 1). Les aveux des méchants : ils se sont trompés sur le sort des justes (v, 2-5), sur leur propre conduite (v, 6-8), sur l’instabilité de la vie (v, 9-14). Récompense des justes (v, 15, 16) et châtiment des impies (v, 17-23).
C’est pourquoi j’ai prié, et la prudence m’a été donnée ; j’ai invoqué, et l’esprit de sagesse est venu en moi.
Je l’ai préférée aux sceptres et aux couronnes, et j’ai estimé de nul prix les richesses auprès d’elle.
Je ne lui ai pas égalé les pierres les plus précieuses, car tout l’or du monde n’est auprès d’elle qu’un peu de sable, et l’argent, à côté d’elle, doit être estimé comme de la boue.
Je l’ai aimée plus que la santé et la beauté ; j’ai préféré la posséder plutôt que la lumière, car son flambeau ne s’éteint jamais.
Avec elle me sont venus tous les biens, et des richesses innombrables sont dans ses mains.
Et je me suis réjoui de tous ces biens, car la sagesse les amène avec elle ; j’ignorais pourtant qu’elle en était la mère.
Je l’ai apprise sans arrière-pensée, je la communique sans envie, et je ne cache pas ses trésors.
Car elle est pour les hommes un trésor inépuisable ; ceux qui en usent ont part à l’amitié de Dieu, à qui les recommandent les dons acquis par l’instruction.
5.
Chap. vii, 15 — viii, 1 : La sagesse divine, mère de la sagesse humaine. — Salomon demande à Dieu de lui accorder de bien parler de la sagesse (vii, 15, 16), qui l’a instruit lui-même de toutes sciences (vii, 17-22a). La sagesse divine, ses attributs (vii, 22b-24), ce qu’elle est par rapport à Dieu (vii, 25, 26), son activité (vii, 27, 28), son éclat (vii, 29 — viii, 1).
7. Chap, viii, 19 — ix, 18 : Prière de Salomon. — Motifs qui Vont amené à la faire (viii, 19-21). Au Dieu de qui tout dépend ici-bas, il s’adresse (ix, 1-4) dans la conviction de son inaptitude à la mission qui lui est échue (ix, 5-8) ; il demande une communication de la sagesse divine afin qu’elle le dirige en ses œuvres (ix, 9-12). Impuissance de l’esprit appesanti par le corps, en dehors de la sagesse (ix, 13-18).
1. Chap, x, 1-14 : À l’origine et au temps des patriarches. — Adam (x, 1, 2). Caïn (x, 3). Noé (x, 4). Abraham (x, 5). Lot (x, 6-9). Jacob (x, 10-12). Joseph (x, 13, 14).
3.
Chap, xi, 5 — xii, 2 : Châtiment juste, mais mitigé, des Égyptiens. — Les Égyptiens doublement punis de la mort des enfants israélites par le contraste entre la manière dont Dieu avait provoqué leur soif et la façon dont il avait calmé celle de ses serviteurs (xi, 5-14). Châtiment approprié de l’idolâtrie par l’invasion des animaux qu’ils adoraient (xi, 15-203). La souveraine puissance tempérée, dans le châtiment, par la miséricorde (xi, 20b-xii, 2).